Il est à l’orée de la fin de sa vie, le sait-il ? Fatigué aveugle, il reprend un thème dicté par Frédéric II de Prusse voulant le mettre à l’épreuve…

Frédéric II, élève de Carl-Philip-Emmanuel BACH est un compositeur d’excellence, ses symphonies sont remarquables et son « dévouement » à la musique, comme aux arts, et exemplaire de la part d’un monarque éclairé !

Au cours de la rencontre provoquée par C-P-E, son fils, BACH reçoit un message de Frédéric II « Votre génie, transporté à travers toute l’Europe, est reçu avec honneur à ma cour, accepteriez-vous un défi ? Pouvez-vous me jouer une petite fugue sur ce thème ? » Et Frédéric se met au clavecin et donne le thème à Bach qui prend alors la place de l’Empereur et improvise, magistralement, sur ce thème !

Le thème reste gravé dans la mémoire du Cantor de Leipzig, il le reprend pour l’écriture de « L’Art de la Fugue », second volet après « l’Offrande Musicale », en écrit une bonne partie et s’éteint avant d’avoir fini son travail… La dernière fugue reste donc inachevée.

Nous traiterons de ce sujet, passionnant, qui démontre l’avancée prise par BACH sur ses contemporains, son inventivité, ses découvertes, son art d’écrire, sont tous les éléments qui en font le plus grand compositeur de tous les temps… Reste les autres qui ne sont pas moins grands, mais le mystère est souvent moindre… ALORS, B-A-C-H, quatre lettres, quatre notes de musique, qui, transposées deux fois offrent les douze sons musicaux, en intégralité et sans doublure… N’est pas là que l’on peut estimer la prédestination !

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