El Che

affiche El Che

EL CHE

 

Les hommes et leurs idées peuvent être divisés, parfois combattus, mais doivent toujours être respectés !

Il n'est pas d'idéologie dans l'écriture d'une œuvre musicale, en tous des cas pas dans celle-ci ; mais l'accumulation de faits que je n'estime pas être dus au hasard, m'a conduit à chercher quelle puissance extérieure me sollicitait pour travailler sur ces trois lettres C.H.E. !

Au départ un rien, une date, 9 octobre 2007 (quarante ans après le 9 octobre 1967), une échéance, 13 mois ! dont deux de vacances pour écrites une œuvre musicale, fresque de l'histoire, par jeu tout simplement puis par imagination suggérée par ces simples trois lettres que le hasard n'a pas pu placer innocemment sur mon chemin.

Août 2006, sur une aire d'autoroute, de passage pour le départ en vacances, j'achète un fascicule à trois volets intitulé " el Che ". Les souvenirs du passé ressurgissent, il y a bien longtemps, jeune révolutionnaire, l'image du Che avait marqué ma jeunesse. Et puis, comme toute révolte qui conduit les combats, la vie les bouleverse, les balaye parfois pour ne plus être que de pâles souvenirs d'enfance.

Août 2006, en Crête, la lecture du document m'apporte de précieuses informations sur le personnage, sur sa vie et son combat, mais aussi sur sa mort préparée et inacceptable ! et puis ces trois lettres me poursuivent, trois notes de musique, qui peut à peu agencées, révèlent leur caractère évident ; par trois transpositions strictement identiques, apparaissent toutes les notes de musique. De trois lettres me voici parvenu à douze sons, pas un de trop, pas un qui manque, le travail commence.

Plus les heures et les jours passent, plus les éléments semblent évidents ! ce frottement DO-SI, a l'instar de Pergolèse, l'exploitation de la quarte SI-MI, de la tierce DO-MI et de la quinte MI-SI, offre des facettes multiples et infinies par les diverses transpositions.

Le sujet trop vaste pour tant de passion doit être resserré, ce sera la narration des trois derniers jours de la vie du Che qui servira de support à l'œuvre, de sa fuite dans les gorges de Alto Seco à sa capture et son enfermement dans l'école de la Higuera, puis son exécution sommaire par Teràn dont les remords hanteront sa vie !

Peu à peu les éléments s'organisent, les passages s'enchaînent, parfois avec une facilité encourageante, c'est le cas de " la mort du Che ", comme du " songe " et puis du final " In Memoriam " auquel Arvo PART n'est pas étranger.

Pourquoi "El CHE" ?