AKROTIRI, une presqu’île tranquille…

AKROTIRI, une presqu’île tranquille…

Pour composer il me faut de l’espace, un horizon dégagé… Un esprit de liberté, laisser ma pensée voyager, s’envoler même, et sur cette presqu’île, entourée par la méditerranée,  tout est propice à la solitude paisible, je peux travailler !

Kalives, sa plage magnifique, mon lieu de prédilection, Stavros, son moulin, ses ruines antiques et sa crique secrète que j’étais l’un des premiers à découvrir, la plage de Tersanas, une baie majestueuse et paisible… Là je trouve mon bonheur !

Alors écrire sa musique au soleil, dans le pays de l’imaginaire de Zeus au minotaure, d’Europe à Ariane, le pays où se construisent les légendes, m’apporte un bonheur extrême que bien peu d’endroits peuvent m’offrir. Alors cet été beaucoup de choses ont bien avancées, mon opéra les « Frères endormis », une pièce pour violoncelle solo et récitant « Suryanamaskara » (salutation au soleil) et le premier mouvement de mon concerto pour basson.

Reste le temps qui coure et là ! impossible de le retenir, impossible de le maîtriser, impossible d’en connaître les aboutissants… C’est en partie le sujet de mon opéra les « Frères endormis », Dieu dit « Que connais-tu de la valeur du temps ? Celui qui connaît le temps, connaît l’avenir ! »